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Conflit familial

Accompagnement dans la parentalité

La présence du chien peut représenter un facteur de stimulation dans la relation parent/enfant et être également un facteur d’apaisement et un régulateur de tension au sein de la famille.

 La présence de l’animal aide à la communication et à la verbalisation.
Le contact avec l’animal (le plus souvent le chien) apporte du plaisir, de la détente et instaure un climat de confiance pour les membres de la famille.
C’est pourquoi la médiation animale est l’outil approprié pour l’accompagnement à la parentalité et  pour débloquer des conflits familiaux.
 
Les ateliers développent :
 

La relation

car participe au changement de regard que le parent porte sur l’enfant et réciproquement.

La communication entre le parent et l’enfant

Favorise la verbalisation des ressentis.
Le chien est porteur de message, et ce sur un mode verbal comme corporel.

Le soutien affectif

Développe l’empathie, la complicité par le contact avec le chien (toilettage, caresse, jeux…)

Le Plaisir et la détente

Propose des activités ludiques réalisées dans un cadre bienveillant favorisant la prise de plaisir.

La Communication entre la famille et le référent

Développer les échanges entre la famille et le référent (complément et support à l’entretien verbal).

En milieu carcéral

La présence de l’animal en milieu carcéral

Pour certains détenus fragiles psychologiquement, l’incarcération peut être vécue comme un retrait social complet. Les liens sociaux se perdent peu à peu, il n’y a plus de sens à communiquer avec l’autre, que ce soit avec d’autres détenus ou avec le personnel pénitentiaire.
Les repères dans le temps sont altérés, sans échéances courtes, stimulantes. Il est difficile aussi de pouvoir faire confiance, on se sent seul, sans échange affectif.

L’estime de soi s’altère, en même temps que toute motivation à vouloir maintenir du lien. On constate alors un repli sur soi du détenu.

Suite à la perte du désir de communiquer, un état dépressif peut s’installer avec les conséquences que cela implique : montée de l’agressivité, tendance suicidaire, perte de projet pour la sortie de prison due au manque de lien avec l’extérieur…

Un programme de médiation par l’animal en milieu carcéral permet de recréer un lien affectif avec un être vivant en qui le détenu peut avoir entière confiance (l’animal ne porte pas de jugement).  Le détenu peut alors s’autoriser des  contacts affectifs,  se laisser aller à exprimer ses émotions, ses fragilités, sans prendre le risque de perdre son “statut“ vis-à-vis de son environnement.

Même si le contact n’est pas immédiat, les chiens et autres animaux, par leur éducation, vont naturellement stimuler la main pour la caresse, le regard pour l’échange, la personne  perçoit qu’elle a de l’importance pour l’animal. C’est le support qui permet  de relancer l’interactivité.

Les personnes incarcérées, en donnant de la valeur à l’animal,  retrouvent également le respect d’elles-mêmes, en se responsabilisant, en se donnant un rôle.

chiot en milieu carceral

Les séances sont un moment d’apaisement, de diminution des tensions. Elles permettent de se laisser aller à exprimer ses émotions.

Le lien avec l’extérieur est primordial, la volonté d’adopter un animal peut être une stimulation pour la sortie et la réinsertion.

D’autre part, l’activité motrice générée par des exercices d’agilité ou d’éducation,  peut redonner un rythme et des aptitudes motrices accrues, transposables dans d’autres projets, comme la participation à des activités physiques et sportives, des projets de formation professionnelle à des métiers manuels, etc.

La médiation animale permet, au fur et à mesure des séances, de recréer des relations sociales en utilisant l’animal comme objet transitionnel, comme vecteur d’échanges.

Avec la reprise de confiance dans la relation à l’autre, les séances peuvent progressivement être partagées. Les échanges se font autour de la relation à l’animal. Les détenus peuvent ensuite dévier vers des projets plus personnels, l’animal étant alors présent comme source d’apaisement et de lien entre tous les participants.

https://reporterre.net/En-prison-des-animaux-pour-rester

http://www.lapresse.ca/vivre/animaux/201406/09/01-4774059-de-la-zootherapie-en-milieu-carceral.php

En maisons de retraite

La médiation animale dans  les maisons de retraite

La médiation par l’animal constitue une approche globale de la santé et du maintien de l’autonomie chez la personne âgée, elle procure une grande variété de stimulations grâce à l’animal, capable de réciprocité et d’affectivité. L’animal emmène dans « l’ici et maintenant » pour lui permettre de s’engager dans les activités et maintenir l’attention.

A travers la présence de l’animal, la personne accomplie des actions inconsciemment :

chinchilla et personne âgée

– Madame Jeanne ne travaille pas sa mobilité ou son équilibre elle promène simplement Woody dans les couloirs de la maison de retraite pour le présenter à ses copines.
– Monsieur Paul ne fait pas travailler sa mémoire, il raconte à Marie l’aide soignante, son enfance dans la ferme de ses parents lorsqu’il était entouré de poules, lapins et autres animaux.
– Monsieur Jacques parle avec les autres résidents sur la couleur et la race des lapins présents à la séance, il ne cherche pas à stimuler ses capacités cognitives.
– Madame Anne n’est pas en séance avec son psychomotricien pour travailler sa motricité fine, elle brosse Biscotte pour qu’elle soit toute belle.
– Madame Martine ne travaille pas son manque d’attention soutenue, elle caresse simplement tendrement et délicatement Chaussette qui est posé sur ses genoux.